Le grand amphithéâtre de la Sorbonne à Paris accueillait jeudi 1er octobre la finale internationale de la quatrième édition du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180). Seize doctorants et doctorantes issus de huit pays francophones étaient en lice dans cette compétition qui consiste à présenter son sujet de recherche en trois minutes chrono. Parmi eux trois étudiants-chercheurs marocains : Leïla Drissi Kaïtouni et Abdelkader Meni Mehzoum, de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, et Assoman Kouakou de l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni-Mellal. Les trois orateurs ont été sélectionnés lors d’une finale nationale au Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) le 12 juin 2015 à Rabat.
Avec sa thèse sur l’« étude de l’impact du carpocapse causé par Cydia pomone lla L. chez les variétés de pommier (Malus sp.) dans la région de Fès » — comprenez l’étude d’une chenille qui infeste les pommiers de Fès — Abdelkader Meni Mehzoum est parvenu à séduire le jury avec sa présentation express pleine de pédagogie et d’humour. Le jury, présidé par l’emblématique mathématicien Cédric Villani, lui a remis le troisième prix, en présence de Najat Vallaud-Belkacem, ministre française de l’Enseignement supérieur.
Le concours a été remporté par le doctorant belge Adrien Deliège, qui a confié s’être entraîné 150 fois devant son miroir.
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