Des classes de 70 élèves pour cette rentrée 2015

La rentrée 2015 concerne près de 7 millions d'élèves qui doivent faire face à de grands défis, dont le principal est le surpeuplement. Le ministre a promis d'y remédier.

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le ministre de l'éducation national Rachid Belmokhtar
Rachid Belmokhtar, ministre de l’Éducation. Crédit : DR

Le ministre de l’éducation nationale Rachid Belmokhtar a qualifié de « grand défi » la problématique du surpeuplement des classes, lors d’une conférence tenue lundi 21 septembre au siège de son ministère à Rabat, à l’occasion de la nouvelle année scolaire.

Certaines classes se retrouvent avec « 70 élèves en raison de la carence de cadres de l’enseignement » . Pour y pallier, le ministre Rachid Belmokhtar a annoncé un plan d’un milliard de dirhams, étalé sur deux ans. Ce programme prévoit l’augmentation des ressources humaines, la construction de nouvelles infrastructures scolaires ainsi que le démantèlement de 6 000 unités scolaires en pré-fabriqué et leur remplacement par des établissements en dur.

Pour cette rentrée, Rachid Belmokhtar a confirmé le déploiement du nouveau plan d’urgence en 23 points. Ces mesures que le ministre avait qualifiées de « prioritaires » comprennent notamment le recentrage de la formation sur les fondamentaux : écriture, calcul et lecture.

La rentrée 2015 concerne 6 882 059 élèves au total, inscrits dans les trois cycles de l’enseignement. Cela représente une évolution de 3,6% comparé à la rentrée 2014. Rachid Belmokhtar a affirmé que cette année l’accent sera mis sur « l’apprentissage des langues », le recours à des « cours de soutien en faveur des élèves de cinquième et sixième primaire », la refonte de certains manuels scolaires et l’ « amélioration de la qualité de la formation professionnelle ».

Le ministre est également revenu sur le problème de l’abandon scolaire, évalué à près de 30 000 départs prématurés chaque année. Selon Rachid Belmokhtar, 10% des enfants qui quittent trop tôt l’école le font pour travailler, 11% en raison de l’éloignement de l’établissement scolaire et 32% parce qu’ils « n’aiment pas l’école », selon ses termes.

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  • Rien à attendre ni même à espérer d’ un pays dont la constitution ,après 60 années d’indépendance,ne stipule pas- noir sur blanc « la scolarisation obligatoire pour tous les enfants jusqu’à l’âge de 16 ans et la gratuité de l’enseignement du primaire au supérieur ».

    Des centaines de milliards sont engloutis et nous en sommes encore à payer des parents pour qu’ils daignent envoyer leurs enfants à l’école…
    D’ailleurs,avec un un 1er ministre qui a le culot de déclarer qu’il est temps pour l’état de « lâcher son emprise sur l’enseignement et la santé »,on se demande ce qui nous attend…