Villes intelligentes: le Maroc veut s'inspirer des Canadiens

Les organisateurs du Sommet international des villes intelligentes de l'Afrique du nord ont convié le représentant de Plessisville, au Québec au sommet des villes intelligentes de l'Afrique du Nord qui se tient à Rabat en octobre prochain.

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Du 6 au 7 octobre se tient le deuxième Sommet international des villes intelligentes de l’Afrique du Nord à Rabat. Un représentant d’une petite ville, Plessisville, qui se trouve au Québec a été invité pour prendre part à cet événement, selon les organisateurs. La particularité de cette petite localité? Avoir développé une expertise transposable au Maroc, à en croire son représentant Alain Desjardins.

Cette localité de 6700 habitants pourra apporter son expertise en « numérisation » et « aider les régions rurales » du Maroc, indique Alain Desjardins, directeur général de la ville de Plessisville cité par un journal local.

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La ville intelligente c’est rendre la vie facile aux citoyens

Pour ce  responsable  « quand on parle de ville intelligente, il n’est pas seulement question d’Internet. C’est aussi la façon dont on communique l’information aux citoyens, comment on leur rend la vie plus facile». Il cite par exemple la mise en place sur le site de Plessisville d’un système permettant l’inscription en ligne à toutes les activités de sports et loisirs ou  la construction d’un amphithéâtre qui permettra aussi aux  résidents de réserver en ligne et choisir leurs sièges pour un spectacle. Il projette également offrir gratuitement la connexion internet dans l’ensemble de la municipalité.

« Il s’agit de quelques exemples de gestes d’une ville intelligente, d’une ville de demain», a-t-il remarqué.

Alain Desjardins annonce également avoir été contacté par des représentants de municipalités marocaines pour le rencontrer lors de son séjour à Rabat.

Contrairement à ce qui avait été rapporté dans un premier temps par le média canadien,  Alain Desjardins n’a pas été invité par le roi Mohammed VI à titre personnel, mais par les organisateurs de la conférence, précise Kenza Kbabra, la directrice exécutive du Sommet.  «Il y a un malentendu. Son invitation fait suite au discours du roi  lors de la fête du Trône, et c’est dans ce cadre là que nous lui avons envoyé une invitation» précise Kenza Kbabra. 

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