Les gardes-frontières algériens ont ouvert, lundi 31 août, le feu sur un citoyen marocain qui se trouvait au tracé frontalier de Béni Drar, lui causant une blessure à la jambe gauche, nous apprend Salima Faraji, député PAM de la région de l’oriental.
Habituellement, l’Algérie justifie l’usage du feu par leur volonté de neutraliser les contrebandiers, mais à en croire Faraji, il s’agit d’un autre cas. «Il faut savoir que dans cette ceinture, il y a plusieurs personnes qui ont des terrains agricoles, des fermes avec des oliviers. Elle est éloignée d’environ 200 mètres des frontières avec l’Algérie. C’est là où cette personne a été frappée», nous explique Faraji.
La victime, un quinquagénaire, a été transporté aux urgences de l’hôpital Farabi d’Oujda. Il y a subi une opération chirurgicale, et il est maintenant en réanimation.
Ce n’est pas la première fois que les gardes-frontières algériens ouvrent le feu sur un citoyen marocain. En octobre 2014, Ils avaient grièvement blessé au visage un Marocain de 28 ans. Un incident qui avait provoqué la colère de Rabat qui avait rappelé son ambassadeur chez le voisin de l’est et exigé une enquête à Alger.
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