Le royaume « demande toujours l’ouverture d’une enquête » pour « éclairer l’opinion publique internationale« , a martelé au parlement M. Mezouar, cité par l’agence MAP. Le ministre marocain a appelé l’Algérie à « mettre en place une commission » afin « d’élucider les circonstances de cet incident« .
Le Maroc avait dénoncé le 18 octobre des tirs de l’armée algérienne à la frontière commune qui ont blessé selon lui un citoyen marocain, et réclamé des « explications » à Alger sur cet « incident grave« , convoquant l’ambassadeur algérien à Rabat et réclamant que l’auteur des tirs soit « traduit en justice« . L’Algérie avait pour sa part démenti, accusant Rabat de « manipulation des faits ».
Les relations entre les deux pays du Maghreb, dont la frontière est fermée depuis 20 ans, sont mauvaises et connaissent régulièrement des crispations.La frontière entre les deux pays est fermée depuis août 1994 et un attentat à Marrakech (sud) dont le royaume avait rendu responsable les services de renseignements algériens.
Pays producteur de pétrole, l’Algérie a décidé unilatéralement de renforcer ses patrouilles et creuser des tranchées contre le trafic de carburant. Le Maroc a de son côté lancé la construction, sur une partie de la frontière, d’une « clôture » équipée de « capteurs électroniques » pour se « protéger des menaces terroristes ».
Le ministre des affaires étrangères le plus nul depuis ibn khaldoun.