Quelques semaines avant le début de la campagne électorale, l’ennemi juré du parti islamiste vient de rallier 4 conseillers communaux, dont un président d’une commune rurale, dans Had el Gharbia à l’est d’Asilah. Les quatre conseillers communaux ont réussi à avoir l’aval du parti du tracteur pour se présenter sous ses couleurs lors des prochaines élections communales et régionales.
Mandaté pour être candidat du PJD lors des prochaine élections, «Abdellah EL Gharbi nous a surpris en déclinant l’offre du parti et en nous apprenant qu’il compte rejoindre un autre parti» nous explique Mohamed Khiyi, secrétaire provincial du PJD de Tanger-Asilah. Pour le secrétaire régional du PAM à Tanger-Tétouan, Monaïm El Berri, les quatre conseillers communaux ont fait la démarche d’eux même : «après avoir déposé leur démission au PJD, les 4 conseillers communaux ont contacté notre responsable à Had Gharbia et lui ont demandé de se présenter sous les couleurs du PAM», nous assure-t-il. Une requête à laquelle le PAM a répondu positivement. Une démission que le PJD nie et affirme que c’est lui qui s’est réuni pour suspendre Abdellah El Ghabi de ses fonction dans le parti. «Un comportement déplorable qui n’honore pas le PJD ni ses valeurs et la confiance dont il jouit», condamne Mohamed Khiyi.
Abdellah El Gharbi est «un ancien militant du parti, un travailleur et qui est aimé» nous indique Abderahmane Majdoubi, secrétaire local du PJD à Asilah. Selon lui, «il a eu des problèmes avec les militants du parti sur la gestion de la commune à Had Gharbia».
Tous ces renverse-veste me font dégouter la politique de 3 sous. Je croyais qu’on était en politique pour des convictions, alors que nos élus n’ont ni conviction et ni foi ni loi. Je dis ça alors que ne suis pas du PJD et je ne suis pas islamiste, bien au contraire.
je n’ai aucune confiance dans les opportunistes qui changent à 180 degrés de ce qu’ils étaient.
C’est pitoyable et ça fait pitié.