L’hypertension artérielle est l’une des pathologies les plus fréquentes au Maroc : elle touche 33 % des plus de 20 ans. Mais il existe bien sûr différents stades de la maladie. D’après les chiffres de la Caisse nationale des organismes de prévoyance sociale (Cnops) publiés le 20 juillet et repris par l’agence MAP, en 2014, plus de 43 000 personnes sont déclarées atteintes d’hypertension artérielle aiguë auprès de la caisse. Ils étaient deux fois moins nombreux il y a six ans (la Cnops comptait moins d’assurés, aussi).
La maladie touche surtout les personnes âgées, et davantage les femmes que les hommes. En général, elle se combine à d’autres pathologies, causes ou conséquences de l’hypertension, comme le diabète par exemple. La plupart du temps, cette affection ne se ressent pas, elle est détectée par hasard lors d’un examen médical. Elle peut endommager le fonctionnement du rein, du cœur (insuffisance cardiaque), ou encore provoquer des douleurs aux jambes.
Des médicaments à vie
La maladie a coûté 382 millions de dirhams à la Cnops en 2014. Un montant qui représente 10 % des dépenses totales de soins de la caisse. Il faut dire que l’organisme couvre 75 % des soins, un taux supérieur à la moyenne sachant que le traitement consiste surtout en l’administration régulière de médicaments, remboursés à 100 % par la Cnops. En général, les médicaments sont à prendre à vie, puisqu’il n’existe pas de traitement capable de faire disparaître définitivement l’hypertension.
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Mais la majorité des Marocains souffrant d’hypertension ne sont pas atteints de la version aiguë de la maladie. Dans ce cas là, le traitement n’est pas nécessaire mais il est conseillé de changer d’hygiène de vie et alimentaire. Pour prévenir de la pathologie il est habituellement conseillé de faire du sport, éviter de manger trop salé, ne pas fumer, éviter le café et le thé… Le risque est aussi plus élevé si des membres de sa famille ont eu ou ont une hypertension.
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