Après avoir livré son point de vue sur l’avortement, Ahmed Raïssouni, le membre du Mouvement unicité et reforme (MUR, bras associatif du PJD) revient à la charge. A travers un article publié le 31 mai sur son site officiel et intitulé le « premier pouvoir au Maroc », il affirme que « le débat autour des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire et leur séparation n’est que théorique et n’est pas appliquée en pratique au même titre que des concepts comme l’État de droit, l’équité et les institutions publiques ».
Loi anti-tabac, marginalisation de la langue arabe et… Mawazine
Pour justifier ses dires, Raïssouni indique que l’État lui-même ne respecte pas la Constitution promulguée en juillet 2011. A titre d’exemple, le membre du MUR évoque le cas de l’arabe qui, selon lui, est volontairement marginalisé par l’État malgré son statut de langue officielle. L’idéologue mentionne également la loi relative à la consommation et la publicité du tabac adoptée en 1991. Pour Raïssouni, l’application de cette loi est empêchée par « l’État profond » qui est « doté d’un puissant pouvoir ».
Dans sa colonne, le membre du MUR commente également la diffusion du concert de la chanteuse américaine Jennifer Lopez sur la chaine 2M. « Les empereurs de Mawazine ont usé de leur pouvoir pour que des concerts de ce festival soient diffusés sur les chaines publiques et soient imposés aux familles marocaines », a-t-il écrit. Toujours critique envers le festival, Raïssouni a affirmé que les organisateurs de l’événement « s’accaparent de grandes superficies et coupent des routes pour leurs concerts défiant ainsi non seulement le peuple marocain mais l’État officiel et ses institutions ».
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