Depuis les rumeurs sur une éventuelle liaison entre les ministres Habib Choubani et Soumia Benkhaldoun jusqu’à l’officialisation de cette relation, les deux ministres ont maintenu le secret et ont catégoriquement refusé de s’exprimer sur cette affaire. Un silence qui a laissé le champ libre aux rumeurs et à la récupération politique. Dans un meeting à Errachidia, Hamid Chabat, le secrétaire général de l’Istiqlal avait même accusé Habib Choubani d’avoir brisé le premier mariage de la ministre. Les associations féministes et plusieurs partis politiques ont aussi dénoncé la polygamie des deux ministres.
Dans l’édition du 4 mai du quotidien arabophone Al Akhbar, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Enseignement supérieur s’est enfin décidée à s’exprimer sur son couple avec Habib Choubani, avec l’ambition de rétablir la vérité. Voici cinq scoops que révèle la ministre en exclusivité au quotidien de Rachid Niny :
1. Avant de se lier à Habib Choubani, Soumia Benkhaldoun était mariée pendant plus de 30 ans à un ingénieur du nom d’Abdellatif Bouzidi. Elle a eu des enfants et même des petits-enfants avec son premier mari. Sa relation avec Choubani n’a par contre aucune relation avec son divorce. « Habib Choubani n’a aucun rapport avec mon divorce. Il était un ami et un frère pour moi et il ne nous est jamais arrivé de partager notre vie personnelle. Chacun de nous était lié. Ce qu’a raconté Chabat nous a porté préjudice », raconte-t-elle.
2. Soumia Benkhaldoun voulait être « un plus » dans le couple de Choubani et ne veut pas être « une briseuse de couple ». « Je lui ai dit que je voulais être un plus dans ce mariage. Je ne cherche pas à avoir des enfants parce que je suis déjà grand-mère et j’aspirais encore moins à détruire la relation entre Choubani et sa femme », confie-t-elle à Al Akhbar et de détailler : « Sa première femme m’a exprimé son accord pour ce mariage des mois avant que ce ne soit médiatisé ».
3. L’histoire Choubani-Benkhaldoun n’est pas finie. D’après ses déclarations au quotidien arabophone, la ministre « a préféré reporter ce mariage jusqu’à ce que leurs mandats respectifs arrivent à terme ». « On ne voulait gêner personne avec cette relation, mais nous avons été pris de court quand l’information a filtré dans les médias », explique Soumia Benkhaldoun.
4. Abdelilah Benkirane n’est pas intervenu dans l’idylle Choubani-Benkhaldoun. « Nous n’avons rien fait d’interdit. Le chef de gouvernement ne nous a rien interdit. Nous avons décidé conjointement de reporter ce mariage pour la fin de nos mandats », déclare-t-elle.
5. Le chef de gouvernement n’a jamais prévu de les suspendre de leurs postes à cause de leur relation. « C’est une intox », se défend Soumia Benkhaldoun. La ministre explique que « plusieurs membres du PJD ont béni notre relation et l’ont considérée comme une affaire privée », déclare-t-elle. « Personne n’a le droit d’intervenir dans des affaires qui relèvent de la sphère privée tant que nous sommes dans le halal », note Benkhaldoun.
Ce qui dérange c’est d’accepter comme çà, sans gène la polygamie, et que ancienne épouse et nouvelle s’entendent, c’est que ces femmes même ministre se réduisent à accepter n’importe quoi! c’est carrément incroyable de notre époque. c’est un retour en arrière officiel, assumé par notre élite politique. J’ai profondément honte pour le Maroc d’aujourd’hui!