« Il est clair que le fait de se trouver au contact des populations malheureuses, abandonnées peut favoriser les comportements de ce type ». C’est par ces mots que Jean-Pierre Chevènement, ministre français de l’Intérieur de 1997 à 2000, explique le viol d’enfants en Centrafrique par des militaires français. Pour l’ancien ministre, il faut « laisser l’armée au-dessus de ça » étant donné les services qu’elle rend en Afrique.
Quatorze militaires français ont été mis en cause et une petite minorité d’entre eux a été identifiée suite à une enquête conduite par le parquet de Paris sur de possibles abus sexuels sur des enfants commis par des soldats en Centrafrique.
Timothée Le Puil
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