Lancé en 2002, le promoteur Omnidior, du groupe Omnipar (appartenant à la famille Berrada Sounni), a livré ses premières grandes réalisations en 2007, dans le moyen et le haut standing. L’entreprise se développe lentement, un aspect mis en avant par la direction qui ne veut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, alors que le secteur traverse une mauvaise passe. Le 16 avril, elle a dévoilé sa stratégie à l’horizon 2020.
Pour le moment, l’entreprise immobilière embauche une soixantaine de personnes et engendre environ 1 300 emplois indirects. Elle possède 300 hectares de réserve foncière, dont la totalité n’est pas exploitable aujourd’hui. Elle a déjà construit à Bouskoura, Tanger, Fès ou Marrakech. Actuellement, Omnidior est en train de livrer quatre projets et trois autres sont en phase de démarrage. « On précommercialise dans un premier temps pour ensuite faire des réajustements. On ne lance jamais deux projets de la même ligne en même temps », explique Leïla Berrada Sounni, la directrice générale. Les promoteurs ont beaucoup été critiqués pour construire plusieurs tranches avant de les commercialiser.
De « petites villas » à trois millions de dirhams
Pour le moment, Omnidior a développé deux marques : Bab Al Khir pour la ligne économique et Ode pour la ligne prestige. Il est en ce moment en train d’ajuster sa marque moyen standing, dont le nom n’est pas encore arrêté. Cette gamme doit devenir l’étendard du groupe. Un projet sur ce segment est notamment en cours à Beni Mellal. « Nous allons dans des niches où il y a des besoins mais auxquels les autres promoteurs ne répondent pas forcément », explique Leïla Berrada, qui précise : « On le voit avec certains de nos clients, la classe moyenne est obligée d’acheter du social parce qu’il n’y a rien entre cette gamme et le haut standing ».
Les futurs produits ne sont pas arrêtés, et pourront varier selon les villes. A Beni Mellal, Omnidior compte proposer des logements à partir de 600 000 dirhams, contre 900 000 dirhams à Casablanca. Par ailleurs, « on proposera des petites villas construites à Dar Bouazza à 3 millions de dirhams, plus accessibles que la villa classique », complète Leïla Berrada, qui est confiante : « c’est un produit qui n’existe pas sur le marché donc c’est un produit qui plaira ».
D’ici 2020, le promoteur ambitionne d’avoir construit 8 000 unités supplémentaires, 25 % dans le social, 60 % sur le secteur moyen standing et 15 % sur le haut de gamme, avec un programme d’investissement de trois milliards de dirhams.
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