Selon les autorités locales, l’accident est survenu avant l’aube « lorsque le chauffeur de l’autocar a perdu le contrôle du véhicule avant de percuter violemment une estafette venant en sens inverse », près de la ville de Khénifra. Vingt-neuf personnes au total ont été blessées, dont 12 restent hospitalisées à Khénifra et à Fès.
D’après les mêmes sources, citées par l’agence MAP, l’autocar transportait l’équipe de football de Khénifra (première division), de retour d’une rencontre disputée la veille à Al Hoceima (1-1). Les autorités ne mentionnent pas le nombre de joueurs blessés ni la gravité de ces blessures, mais le site du quotidien L’Economiste, citant le président du club, Ibrahim Ouaba, affirme que plusieurs sont grièvement touchés.
Le football marocain a déjà été endeuillé la semaine passée par le décès d’un attaquant d’Al Hoceima, Nabil Oumghar (27 ans), hospitalisé pendant près de deux mois à la suite d’une sortie de route.
3 500 tués sur les routes chaque année
Mais l’accident de lundi intervient surtout 10 jours après celui d’un autre autocar, près de Tan-Tan (sud), qui transportait en majorité de jeunes sportifs âgés de 8 à 14 ans. Le bus était entré en collision avec un camion avant de prendre feu, faisant 34 morts.
Ce drame a marqué l’opinion publique et ravivé le débat sur l’insécurité routière au Maroc, où près de 3 500 personnes périssent chaque année sur les routes, malgré la mise en œuvre d’un Code de la route plus coercitif en 2010.
Entendu dans la foulée devant le Parlement, le ministre des Transports Aziz Rebbah a relevé que le nombre de morts avait baissé en 2014, et fait valoir que le gouvernement avait mis en place une « stratégie nationale » afin de lutter contre ce fléau.
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