L ‘Algérie, le Gabon ou le Ghana sera désigné pays organisateur de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN 2017), mercredi au Caire, en marge de l’assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF). Après cette annonce, l’instance procèdera au tirage au sort des poules de qualifications de cette 31e édition de la CAN, qui devait initialement se disputer en Libye avant que ce pays, en proie à une guerre civile, ne se désiste.
Forces et faiblesses
Dans un premier temps retenue par la CAF parmi les candidats, l’Égypte a finalement décidé de se retirer fin février, après des heurts entre supporteurs et policiers qui ont fait 19 morts au Caire. Elle a apporté son soutien à l’Algérie, qui a organisé une seule fois la compétition continentale, en 1990, année de sa seule victoire finale. Le pays du Maghreb, candidat malheureux pour l’organisation des CAN 2019 et 2021, respectivement confiées à la Côte d’Ivoire et au Cameroun, espère enfin être choisi, en dépit du trouble autour de la mort d’Albert Ebossé en août 2014.
Face à l’Algérie, se dresse d’abord le Gabon, qui avait coorganisé l’édition 2012 avec la Guinée équatoriale et qui offre donc des garanties en termes d’infrastructures et d’expérience pour un tel événement. Reste enfin le Ghana, trois fois pays-organisateur, la dernière fois en 2008, qui possède des stades aux normes et peut espérer bénéficier d’une alternance en tant que pays anglophone, avant trois CAN qui se dérouleront dans trois pays francophones, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et la Guinée en 2023.
Le Maroc et la Tunisie participeront aux qualifications
Une fois que sera connu le pays-hôte de cette CAN qui célèbrera son 60e anniversaire, le tirage au sort des éliminatoires aura lieu et concernera 52 nations engagées, réparties dans 13 groupes de 4 équipes. Le premier de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs deuxièmes seront qualifiés pour la phase finale.
Une phase qualificative à laquelle participera bien le Maroc, qui vient d’en recevoir l’autorisation par la Confédération africaine. Le royaume chérifien avait pourtant été suspendu en vue des éliminatoires des CAN 2017 et 2019, pour avoir refusé d’organiser la CAN 2015 par crainte d’Ebola, la Guinée équatoriale accueillant alors au dernier moment cette édition. Mais l’instance s’est finalement rangée derrière la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’annuler ces sanctions.
La Tunisie aussi sera bien engagée, son différend avec la même instance étant également clos après les récentes excuses présentées par sa Fédération. Cette dernière avait accusé la Confédération africaine d’avoir favorisé la Guinée équatoriale, qualifiée pour les demi-finales de la CAN 2015 après avoir bénéficié d’un penalty litigieux.
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