A l’occasion d’une rencontre de l’Institut du monde arabe à Paris consacrée aux « faits religieux au Maroc » le politologue et écrivain Hassan Aourid s’est livré à une analyse de l’islam politique au Maroc. Dans son discours, il évoque « l’instrumentalisation de la tradition et de la religion » (1h12 min) par des courants islamiques politiques et fait clairement référence au parti au pouvoir, le PJD .
Selon le chercheur, la plupart des militants du parti « viennent de la classe moyenne » et entreprennent des « formations modernes » leur permettant de devenir ingénieur ou médecin. Néanmoins, l’ancien porte-parole du palais royal estime que les militants du parti au pouvoir sont « recalés » à cause de « leurs origines et leur manque d’intimité avec la culture occidentale ».
Hassan Aourid estime même que les membres du parti de la lampe sont « des recalés de la modernité » qui utilisent « un subterfuge » en « instrumentalisant » la religion afin d’avoir ce dont ils ont été « privés de par leurs origines ou leur manque de formation ». Il considère que cette tendance est illustrée « par leur rapport avec la langue française » marqué lui aussi par « un manque d’intimité » et qui mènerait à une « apologie de la langue anglaise ».
Quelle indigence d’analyse ! Affligeant. Il y a des Boulif, des Daoudi et des Elotmani qui s’expriment mieux que lui et sont légèrement plus cohérents que lui-même