Il y a quelques jours l’application de rencontres géolocalisée Tinder a lancé son offre payante. Tinder Plus permet, en échange de quelques dollars de rattraper un profil rejeté par erreur, de naviguer entre plusieurs emplacements ou encore de désactiver les publicités. Pas de quoi fouetter un chat, si l’on excepte ce détail qui fait polémique: le site de rencontres propose une palette de prix qui dépend de l’âge de l’utilisateur.

Ainsi, aux États-Unis par exemple, les utilisateurs qui ont moins de 30 ans paient uniquement 9,99 dollars pour bénéficier de l’offre Plus pendant que les trentenaires et plus devront déverser la somme de 19,99 dollars. Les trentenaires auraient-ils moins de succès sur les sites de rencontre et devraient donc payer plus cher pour draguer ? Tinder se défend en soulignant que plusieurs services, à l’image de la plateforme de streaming musical Spotify, proposent des offres pour les étudiants, en plus du fait que payer plus serait contraignant pour les plus jeunes.

Le Maroc épargné

Si cette nouvelle fait réagir dans le monde, le Maroc est (heureusement !) épargné. Nos dragueurs nationaux pourront bénéficier de l’offre Plus pour 26 dirhams mensuellement uniquement. Une offre qui se justifierait par la stratégie de Tinder, désirant faire bénéficier les utilisateurs de pays émergents d’offres préférentielles.

Créée en 2012 par quatre entrepreneurs américains qui se sont inspirés de Grindr, une application de rencontres gay, l’application permet de parcourir les profils de personnes connectées sur la plateforme dans un périmètre proche. L’application enregistre aujourd’hui plus de 750 millions de swipe (l’équivalent de profils parcourus) et est utilisée par dix millions d’utilisateurs quotidiens.

Lire notre article : Expérience. Love me Tinder