« C’est avec une immense tristesse que nous avons appris le décès de Kayla Jean Mueller », a indiqué mardi 10 février le président américain dans un communiqué rejoignant l’annonce de la famille de la jeune femme. L’humanitaire américaine Kayla Mueller était retenue en otage par l’organisation de l’État islamique (EI). La Maison Blanche a précisé qu’un message envoyé le même jour par les jihadistes de l’EI à la famille de la jeune femme avait permis de confirmer son décès.
Sans détailler les circonstance de la mort de Kayla Mueller, Barack Obama a assuré « que les États-Unis retrouveront et traduiront en justice les terroristes responsables de la captivité et de la mort de Kayla ». Dans un communiqué séparé, le secrétaire d’État John Kerry a déclaré que « l’EI, et l’EI seul, est responsable de la mort de l’humanitaire ».
La jeune femme, originaire d’Arizona, avait été enlevée à Alep, dans le nord de la Syrie, en août 2013. Sa mort avait été annoncée vendredi 6 février par les jihadistes de l’EI. Selon eux, la travailleuse humanitaire de 26 ans aurait « péri dans un bombardement de l’aviation de la coalition croisée d’une position à l’extérieur de la ville de Raqqa », la « capitale » du califat autoproclamé de l’EI. La « coalition croisée » désignant la coalition emmenée par les États-Unis qui bombarde les positions jihadistes en Syrie et en Irak.
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Les États-Unis avaient tout d’abord dit ne pas disposer de preuve du décès de Kayla Mueller.
Sa famille a dit avoir « le cœur brisé ». « Kayla était une travailleuse humanitaire dévouée et pleine de compassion. Elle a consacré sa courte vie à aider tous ceux en manque de liberté, de justice et de paix », ont écrit ses parents, Carl et Marsha Mueller.
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