Selon une étude intitulée Freedom in the World 2015, publié mercredi 28 janvier par l’ONG américaine Freedom House, le Maroc est considéré comme « partiellement libre » en matière de droits politiques et des libertés civiles.
Le reste des pays de la région Mena a été secoué par la violence et la tragédie, y compris la guerre civile syrienne, l’expansion de l’État islamique et d’autres factions militantes extrémistes, et le nouveau conflit interne en Libye, précise le rapport. L’ONG américaine classe ainsi l’Algérie, la Libye et l’Égypte comme des pays « non-libres » en Afrique du Nord.
La Tunisie fait cependant l’exception dans la région. Selon le rapport, « la Tunisie est devenu le premier pays du monde arabe à être considéré comme »un pays libre »». L’ONG félicite ce pays pour avoir organisé des élections libres sous une nouvelle constitution.
Baisse inquiétante de la liberté dans le monde
Pour rappel, la même ONG avait classé le Maroc 147e sur 197 pays, dans son rapport 2014 sur la liberté de la presse dans le monde. Le royaume occupait ainsi quasiment le même rang que l’Afghanistan ou le Cameroun. Le royaume est également classé dans la catégorie qualifiée de « Not free » (non-libre). Dans la région Mena, le royaume est classé 7e devancé par la Tunisie (3e) et la l’Algérie (4e) dont les presses sont qualifiées de « Partly free » (partiellement libre).
Le rapport 2015 fait également mention d’« une baisse inquiétante » de la liberté dans le monde en 2014 à cause « des tactiques plus agressives des régimes autoritaires et une recrudescence des attaques terroristes ». Le rapport note également une baisse globale de la liberté pour la neuvième année consécutive.
Monsieur l’auteur de l’article voulez vous bien relire le rapport et corriger vos érreurs. Sincerement