C’est ce qu’on peut présenter comme un passage éclair. Le conseil d’administration de Maghreb Steel vient d’accepter la démission d’Amar Drissi, installé au début d’octobre dernier à la tête de l’entreprise sidérurgique pour piloter son plan de sauvetage, a-t-on appris de source médiatique. A l’époque, les banques du sidérurgiste familial s’étaient engagées à injecter en fonds propres 400 millions de dirhams, dont la moitié en 2014 et le reste d’ici 2017, pour essayer de sauver Maghreb Steel, en difficulté financière depuis fin 2012. Déjà à l’automne 2013, l’Etat avait monté un plan de sauvetage pour l’aciériste.
Auparavant directeur exécutif de l’exportateur de phosphate OCP, Amar Drissi avait remplacé Youssef Sekkat, cousin du président-fondateur de Maghreb Steel, Fadel Sekkat. Il sera remplacé par Saad Bennani, ancien directeur général de Cema Bois de l’Atlas.
Lire aussi : Maghreb Steel. Grandeur et décadence
Vous devez être enregistré pour commenter. Si vous avez un compte, identifiez-vous
Si vous n'avez pas de compte, cliquez ici pour le créer