La chaîne qatarie Al Jazeera consacre le dernier épisode de son émission Hadi Qisati (C’est mon histoire) à Mohammed Laaroussi, chirurgien cardio-vasculaire qui opère plus de 250 personnes gratuitement par an. « Cela fait 25 ans que je fais ce métier », raconte le chef du service de chirurgie cardiaque du CHU Ibn Sina (Rabat) à la caméra d’Al Jazeera. S’il est fier des 250 personnes traitées annuellement, le médecin avoue pouvoir faire plus. « Nous pourrions en opérer jusqu’à 400 par an si nous avions les moyens et les infrastructures nécessaires pour cela », témoigne-t-il.
Ces opérations à cœur ouvert, qui coûtent « entre 100 000 et 200 000 dirhams », sont offertes à des citoyens au revenu faible dans ce service. L’intervention de son équipe ne se restreint pas au Maroc puisque le médecin et son équipe « ont opéré une trentaine de personnes en Mauritanie » et sont demandés « dans plusieurs pays d’Afrique ».
« C’est un bonheur de voir les patients se remettre de leur maladie, être heureux avec leur famille », témoigne avec beaucoup d’émotion le Pr Mohammed Laaroussi. Son rêve ? « Réunir ces quelques 600 personnes opérées dans une grande photo collective avec le staff de l’hôpital pour le souvenir ».
Bravo Dr Laaroussi. Je suis si heureux ces bonnes nouvelles, je suis très heureux qui restent encore dans ce pays, les gens avec un grand cœur, comme vous, qui donne à son œuvre et sa grande expertise, à aider à apporter un peu de bonheur une partie de la énorme quantité de déshérités de ce pays. Et notez les autorités sanitaires du pays, qui ont la santé publique dans un triste état, avec de grandes lacunes dans les deux ressources matérielles, en tant que professionnels. Et prendre exemple sur ces professionnels de la santé qui profitent et gonfler leurs poches au détriment de la souffrance et la douleur des gens eux-mêmes, montrant leur manque de sensibilité et de l’humanité au drame de la majorité des Marocains qui ne ont aucune ou d’une maladie. Parfois je me demande si les médecins marocains, qu’ils ont appris dans les écoles où ils ont étudié, ce qui est le concept de «serment d’Hippocrate». Merci beaucoup, DOCTEUR.