La voiture des assaillants s’arrête à proximité des locaux de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris. D’après les informations de la police, ils sont trois.
Deux des assaillants, armés d’une kalachnikov et d’un fusil à pompe, sortent de la voiture mais entrent dans un autre immeuble, par erreur, en hurlant « C’est ici Charlie Hebdo ? ».
Les terroristes étaient armés d'une kalashnikov et d'un fusil à pompe selon Rocco Contento, resp Paris de Unité-SGP police
— Édouard de Mareschal (@edemareschal) January 7, 2015
Ils en ressortent alors en comprenant leur mégarde et atteignent en quelques instants l’immeuble de la rédaction de Charlie Hebdo, à quelques mètres de là. Mais l’entrée est protégée par un interphone.
C’est alors que Corinne Rey, dessinatrice à Charlie Hebdo, les trouve en arrivant elle aussi devant la porte de l’immeuble :
Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau…
Les deux hommes, qui parlent parfaitement français, se revendiquent d’Al Qaïda, selon elle. Ils commencent par abattre le gardien au rez-de-chaussée, puis se dirigent vers le deuxième étage, où se trouve le siège de Charlie Hebdo.
En ce mercredi matin, s’y déroule la conférence de rédaction hebdomadaire du journal. Un policier, affecté à la protection de Charb, est tué dans la fusillade.
Pendant ce temps, alertés par les coups de feu, des journalistes de l’agence Première ligne, située en face des locaux de Charlie Hebdo, se réfugient sur les toits et tentent de filmer l’attentat.
C’est alors que les assaillants, en sortant de l’immeuble, font face à une voiture de police. Une fusillade éclate. La voiture de police finit par reculer.
Les assaillants remontent dans leur voiture et prennent la fuite. Ils heurtent un piéton sur leur chemin.
Arrivés dans le XIXe arrondissement, à 3 kilomètres de là, ils abandonnent leur véhicule. Ils « braquent alors un automobiliste avant de partir avec son véhicule », indique un journaliste de France 2 ayant parlé à des témoins, qui précisent que ce braquage s’est « passé très calmement, sans cri, sans insulte ». L’homme à qui les terroristes ont volé la voiture a été rapidement écouté par la police.
C’est à partir de là que la police perd leur trace. 12 personnes ont perdu la vie dans l’attaque, dont deux policiers. 11 blessés, dont 4 entre la vie et la mort, sont également à déplorer.
Telquel, vous auriez pu prendre davantage position ! Il ne suffit pas de relayer les faits quand vous êtes censés défendre, avec Charlie, une cause commune ! Je trouve cet article plat et inutile dans la masse d’articles qu’on a pu lire aujourd’hui.