Un sondage réalisé en ligne auprès d’un peu plus 1 800 Marocains pour le site Rekrute.com s’intéresse aux comportements des salariés et à leurs attentes en matière de gestion de carrière. Le panel de personnes interrogées est constitué majoritairement de jeunes et d’employés avec des responsabilités managériales.
Les résultats révèlent que 77 % des Marocains sondés sont prêts à s’expatrier. Presque la moitié d’entre eux veulent même rester à l’étranger plus de dix ans. Des chiffres bien au-dessus de la moyenne mondiale, qui est de 64%.
Les villes où les Marocains rêveraient le plus de s’expatrier sont Paris (qui arrive largement en tête), Dubaï, Montréal, New York, Londres, et Bruxelles. Une volonté de partir qui ne se traduit pas forcément dans les faits puisque parmi ceux qui souhaitent s’en aller, seulement 12 % ont déjà entamé leurs démarches de départ. A noter qu’un pays attire beaucoup plus depuis peu : l’Allemagne, peut-être du fait de sa résilience face à la crise économique. Alors qu’elle était citée dans 25 % des cas en 2012, 45 % des sondés l’ont citée cette année.
En ce qui concerne les motivations de ce départ, le salaire ou la protection sociale n’arrivent pas en tête. L’expérience professionnelle et les opportunités de carrière sont les principales raisons avancées.
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Le salaire n’est plus la principale source de motivation
De son côté aussi le Maroc attire aussi des travailleurs étrangers. Les plus intéressés sont les Tunisiens, les Français, les Algériens, mais aussi les Qataris et les Saoudiens.
Le sondage s’intéresse aussi à la motivation des salariés dans leur entreprise. Si 80 % des personnes interrogées se déclarent motivées par leur travail (et même 20 % « très motivées »), 98 % avouent quand même être prêts à changer d’emploi. Et là, la volonté se traduit davantage dans les actes puisque 64 % déclarent rechercher activement un autre emploi.
En général, ce qui explique la motivation des Marocains à travailler est le développement de leur carrière et la bonne ambiance de travail. En revanche, le salaire, alors première source de motivation en 2012, n’est qu’à la huitième place cette année.
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