Ce sont des chiffres consternants que le directeur adjoint au sein de la direction de l’épidémiologie et de lutte contre les maladies transmissibles, Abderrahmane Ben Mamoun, vient de révéler lundi 10 novembre, au sujet de la consommation de drogues au Maroc. Invité de l’émission Bi Doun Araj sur Medi1 TV, celui-ci a déclaré que plus de 600 000 Marocains étaient accros à la drogue. Parmi ces personnes, se trouvent entre 12 000 et 16 000 consommateurs d’héroïne et de cocaïne.
D’autre part, Abderrahmane Ben Mamoun a confirmé que le nord du Maroc est la région la plus touchée et que les drogues dures font surtout des ravages parmi les jeunes, particulièrement ceux issus de milieux précaires.
Des données d’autant plus glaçantes que si l’importance du fléau est dénoncée depuis quelques années déjà par des associations, les chiffres officiels sur le sujet étaient rares. Pire, selon le responsable, ils progressent continuellement.
Le spécialiste déplore enfin le manque de cadres spécialisés et d’infrastructures pour offrir des soins à ces nombreux accros, mais précise qu’il existe actuellement 5 centres de thérapies de substitution (à la méthadone) et l’ouverture d’autres centres est prévue d’ici 2016.
Ce nombre parait faible. Si on compte les accros aux anti-dépresseurs, anxiolytiques ( Oui mais ça ce n’est pas de la drogue si c’est donné par prescription) qui rendent beaucoup de la population marocaine accroc seulement en quelques semaines d’usages. Et cette addiction de drogue pharmaceutique s’installe soit par suivi d’un professionnel ou dans des cas où l’utilisateur, « lm9er9eb », se place lui même en position du professionnel et s’auto-medicamente, alors le chiffre atteindra plus d’un million. Si nous considérons l’alcool une drogue, parce que ça l’est jamais et pourtant le cannabis l’est dans notre pays, nous auront un plus grand nombre.
Des millions de marocains se droguent.