La nouvelle a fait la Une de plusieurs quotidiens arabophones du 7 novembre. Noureddine Sennouni, préfet de police de Fès depuis 6 mois à peine, a été démis de ses fonctions et affecté à l’administration centrale de la DGSN en attendant les résultats de l’enquête sur « des erreurs protocolaires concernant la sécurité » du roi.
Une voiture double le cortège du roi
L’incident – qui, selon les médias, aurait causé la colère du roi – s’est produit dans la nuit de mardi à mercredi dernier à hauteur d’un barrage policier à l’entrée de Fès, lorsqu’une voiture roulant à vive allure a dépassé celle du monarque.
Le véhicule, une Mercedes, a même été pris pour une voiture du cortège royal et salué par les policiers. Le conducteur de l’automobile, qui roulait avec ses feux arrière éteints, a pu filer sans qu’aucun agent de police ne relève son numéro de plaque. Il est toujours recherché.
Selon Akhbar al Yaoum, le préfet et les six policiers affectés au barrage ont été convoqués à Rabat, où une commission d’enquête du ministère de l’Intérieur les a interrogés.
Toutefois, pour certains journaux, le limogeage express de Noureddine Sennouni aurait également été motivé par d’autres problèmes. Al Ittihad Al Ichtiraki évoque la situation sécuritaire générale de Fès, tandis qu’Assabah la relie à la tentative de suicide du chef de la sûreté de Sefrou.
Ce n’est pas la première fois cette année qu’un préfet de police est démis de ses fonctions en raison d’une faille dans la sécurité royale. Ainsi, Abdellatif Mouaddib, le préfet de police du Grand Casablanca, avait été pareillement démis en avril dernier, l’un de ses hommes ayant commis ce qui avait été décrit comme « une faute professionnelle grave ». Il avait cependant pu reprendre ses fonctions quelques jours plus tard, l’enquête de la DGSN l’ayant dédouané.
LOL !!! No comment …