Le 30 octobre, deux cadres du Comité national des droits de l’Homme (CNDH) sont restées bloquées dans leur hôtel pendant plusieurs heures alors qu’il était assiégé par des manifestants. Elles sont maintenant hors de danger, dans la résidence de l’ambassadeur du Maroc.
Le fils de celui-ci, Imad Bouazza, nous donne des précisions sur l’événement : « Des gens sont rentrés dans leur chambre, elles se sont alors enfermées dans leur salle de bain ». Il nous raconte leur évacuation de l’hôtel : « Elles ont fait tout leur possible pour contacter l’ambassadeur et ensuite l’exfiltration de l’hôtel s’est faite avec les moyens du bords. Les ambassades marocaines n’ont pas de véhicules blindés, de casques etc. ».
Il nous raconte que terrorisées, les deux femmes n’osaient même pas sortir de leur abri : « L’ambassadeur a envoyé un chauffeur mais elles ne voulaient pas lui ouvrir la porte. Il a dû appeler l’ambassadeur pour qu’elles entendent parler arabe et qu’elles soient rassurées ».
Les deux femmes sont toujours dans la résidence de l’ambassadeur en attente de la réouverture de l’espace aérien, « qui ne semble pas être d’actualité » nous précise Imad Bouazza.
Elles couraient aucun danger.Les manifestants en avaient après les biens de l’hotel en signe de vengeance contre les possessions des dignitaires du regime.