Dans un entretien accordé à L’Economiste, le ministre de l’Intérieur a évoqué les derniers incidents qui ont marqué les relations entre la France et le Maroc.
Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad, s’ajoute à la liste des officiels marocains qui s’expriment au sujet des relations entre le royaume et la France. Dans un entretien accordé au quotidien L’Economiste, et publié dans l’édition du 23 octobre, le responsable de l’Intérieur élargit son champs de compétence et d’intervention à d’autres dossiers que l’Intérieur. Le nouvel homme fort du Makhzen a évoqué les relations avec la France et s’est penché sur les thèmes de la justice, du tourisme et enfin celui de la sécurité intérieure.
A ce sujet, le ministre a indiqué que le Maroc est plus sûr que « plusieurs pays européens, y compris la France ». Le premier policier de l’Etat s’est particulièrement penché sur les actions des services de sécurité français au sujet desquels il a déclaré : « les loupés c’est plutôt en France qu’on les trouve ». Pour étayer ses propos, le ministre mentionne l’arrestation d’un aspirant jihadiste marocain vivant en France qui tentait, en compagnie de ses deux filles, de rallier l’Etat Islamique via la Turquie. Une intervention qui, selon Hassad, prouve que les « services marocains sont extrêmement vigilants et efficaces ». « Cette efficacité est reconnue, même par les services français eux-mêmes » affirme le ministre.
Augmentation du nombre de touristes français
Le ministre a également discuté l’impact de l’avertissement lancé par le Quai d’Orsay à ces citoyens sur les dangers que représente un séjour au Maroc. Ainsi, Hassad révèle que le nombre de touristes français ayant visité le royaume au mois de septembre « est bien supérieur à celui enregistré au cours de la même période de l’année dernière ». Le responsable de l’Intérieur mentionne plusieurs activités sportives ou culturelles organisées par des Français au Maroc.
La question des accords de coopération judiciaire entre la France et le Maroc, qui ont été unilatéralement rompus par le Maroc, a également été abordée lors de cet entretien. A ce sujet, le ministre a affirmé que « des discussions sont en cours » et a fait part de son souhait que celles-ci aboutissent « bientôt ».
Encore un Petit chose de l’information impatient de se faire un nom en s’appliquant à être encore plus minable que sa naissance ne l’a fait .Dommage que celui qu’il traite de »premier policier »ne daignera jamais regardr en bas pour l’apercevoir.