Le procès du « drame de Bourgogne », qui s’est ouvert le mercredi 15 octobre, connaît un nouvel ajournement. Prévue originellement le 17 octobre, la deuxième audience de ce procès a été reportée au 3 novembre prochain afin de permettre la constitution de la partie civile, les familles des victimes n’étant pas encore rassemblées (une seule victime s’est constituée partie civile). Sur les dix personnes poursuivies, cinq étaient jusque-là en liberté provisoire. Aujourd’hui, deux d’entre elles sont passées en détention provisoire en attendant le jugement. Seules trois personnes sont donc toujours en liberté provisoire. Le juge se prononcera le 22 octobre sur les autres requêtes de libération provisoire.
Les chefs d’inculpation varient d’« homicide involontaire » à « non respect des lois en vigueur sur la construction » en passant par la « corruption » et la« falsification de documents administratifs ». Parmi les dix accusés figurent un moqaddem, deux maçons, trois techniciens municipaux dont un est à la retraite, un ingénieur d’État, une ex-chef de service du bureau de délivrance des permis de construire, et les deux fils du propriétaire d’un logement en travaux au moment de l’effondrement des immeubles. Ce dernier est mort durant l’effondrement.
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