Le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a donné mercredi 15 octobre son aval pour une fusion des filiales marocaines des géants du ciment Holcim et Lafarge. L’accord est assorti d’une condition de sauvegarde des emplois et des intérêts des cadres et de l’ensemble du personnel.
Suite à leur fusion, les parts de marché des deux compagnies au Maroc devraient atteindre les 60%. Ils deviennent ainsi leader devant Ciments du Maroc, filiale du groupe italien Italcementi.
« Lafarge-Holcim va créer un acteur largement dominant en part de marché et va probablement avoir des conséquences avec repositionnement des différents acteurs », estime Mohamed Chaïbi, président-directeur général de Ciments du Maroc.
Cette fusion doit néanmoins attendre pour devenir effective « la position des autorités de concurrence dans les différents pays dans lesquels Lafarge et Holcim sont implantés », précise-t-il.
Les deux cimentiers Holcim et Lafarge ont annoncé leur projet de fusion le 7 avril dernier avec l’objectif de devenir le numéro un mondial incontesté du ciment. Avec un chiffre d’affaire annuel cumulé d’environ 34 milliards d’euros, le nouvel ensemble est sur le bon chemin pour dépasser le chinois Anhui Conch, jusque-là leader mondial du secteur.
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Mehdi Chaïbi
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