L’étude réalisée par le site d’annonces professionnelles AmalJob.com, porte sur une population jeune (79 % des sondés ont entre 20 et 30 ans, 41 % ont moins de 2 ans d’expérience), plutôt masculine (55 % des sondés) et diplômée (38 % ont le niveau Bac+5).
1°) Ils sont sans emploi, mais restent optimistes
Chercher un emploi ne rime pas forcément avec désarroi. 83 % des chercheurs d’emploi sondés disent être optimistes quant à leur avenir professionnel, contre 5 % de pessimistes et 12 % de sans opinion.
Pourtant, 64 % des sondés affirment que leur région n’offre pas assez d’opportunités d’emploi. Élément d’explication: 83 % des sondés disent être prêts à quitter leur région, signe d’une véritable culture de la mobilité.
Quitte à se réorienter : au besoin, ils sont prêts à suivre une formation pour exercer un métier manuel pour 61 % d’entre eux (surtout pour les bac à bac +2).
2°) Ils rêvent des multinationales… et de créer leur entreprise
La petite entreprise ne fait pas recette pour les sondés, qui plébiscitent les multinationales (48 % aimeraient en intégrer une) et les grandes entreprises (45 %), quand seulement 7 % d’entre eux disent préférer rejoindre une PME.
Mais simultanément, 71 % des sondés disent vouloir créer leur entreprise (une proportion comparable chez les hommes et les femmes). Un résultat toutefois en baisse de 10 points par rapport à la précédente enquête, menée en 2011.
Pour Hicham Lakhmiri, directeur général d’AmalJob, ce n’est qu’une question de timing : « Le projet de création d’entreprise est en général à moyen-long terme ».
3°) Ils veulent travailler dans le privé… mais idéalement pour des entreprises publiques
Les manifestations de diplômés-chômeurs revendiquant leur intégration dans la fonction publique pourraient donner l’impression que le secteur privé n’a pas la côte. Pourtant, 75 % des sondés disent désirer travailler dans le privé.
Toutefois, le palmarès des 20 entreprises ayant le plus les faveurs des chercheurs d’emploi inclut de nombreuses entreprises publiques ou semi-publiques, comme l’OCP (en tête du classement), la Caisse de dépôt et de gestion, Al Omrane, l’ONCF, l’ONEE, Al Barid Bank, 2M, et la Royal Air Maroc.
L’enquête, menée du 6 mars au 5 juin dernier par AmalJob.com, a recueilli 80 % de ses résultats par questionnaire en ligne et 20 % en présentiel, à l’occasion de la 3e édition de la Caravane de l’emploi et des métiers, qui s’est déplacée dans les régions de Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Tanger, Agadir et Marrakech.
Pour lire l’intégralité de l’étude : L’enquête Emploi aux jeunes 2014
Tout simplement soit que l’étude menée manque de précision et de fiabilité soit c’est un autre article qui voudrait embellir la situation du marché de l’emploi pour des raisons politiques, j’ai mené avec un groupe de jeunes cadres dynamiques une enquête sur la situation des chômeurs (BAC+3/+5), résultat catastrophique, le taux d’insatisfaction globale est en générale de 80%, dont 70% n’ont aucune vision ou plan de carrière et qui finissent par être ravagé par la dépression et le négativisme.