La filiale du Groupe Alliances spécialisée dans l’hôtellerie, Alliances Hospitality, a signé vendredi 12 septembre un partenariat pour la construction d’hôtels au Maroc avec la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement).
Le projet a conduit à la création d’une société commune, Alliances Hotel Investment, que se partagent la BERD (à hauteur de 40 %) et Alliances Hospitality (à hauteur de 60 %). Dans sa globalité, l’initiative prévoit 50 millions d’euros (environ 555 000 000 dirhams). Pour l’instant seulement, 10 millions d’euros sont assumés par la BERD et 15 millions par le Groupe Alliances.
Seuls des hôtels de haute technologie seront construits, afin de compenser, selon Alliances, le déficit d’hôtels 3 et 4 étoiles au Maroc. Le développement de ces hôtels est prévu dans les villes de Casablanca, Marrakech, Tanger, Rabat et Oujda. Ils seront gérés par des opérateurs internationaux.
Il s’agit d’une première pour la BERD qui ne s’était encore jamais lancée dans le développement hôtelier au Maroc. Principal investisseur en Europe, elle s’est élargie à la région sud-méditerranéenne en 2012. Depuis septembre 2012, elle a réalisé 14 investissements au Maroc dans les domaines notamment de l’agribusiness, de l’immobilier, des institutions financières. Le groupe Alliances, quant à lui, est le premier promoteur immobilier et touristique du Maroc. Il prévoit de construire 20 hôtels (10 au Maroc, 10 dans le reste de l’Afrique).
Laure Van Ruymbeke
Pour rentrer des devises, on a besoin de touristes.
Pour recevoir 20 millions de touristes, on a besoin de plus de lits.
Pour obtenir plus de lits, il faut construire plus d’hotels, de resorts.
Imparable.
Par contre, qu’est ce qu’il y a à foutre une fois au Maroc?
Que des arnaques, service minable, bouffe médiocre, contenu culturel dénaturé. Faut que nos amis du tourisme aillent faire un tour sur les forums voyage ou tripadvisor y lire la vérité.
L’ONMT ou l’observatoire du tourisme ne mesurent pas le TAUX DE RETOUR. Or ce qui fait le succès d’un pays d’accueuil touristique (France, Espagne, Thailande), c’est la fidélisation des clients touristes et la création d’un lien affectif avec la destination.
Il faut créer un mix viable avec le tourisme rural comme le Costa Rica, car bétonner le pays, construire des golfs alors qu’on est en plein stress hydrique et créer une nouvelle génération de serveurs et femmes de ménage nous mènera à notre perte. D’ailleurs, l’OFPPT n’arrive même pas à suivre en termes de profils adéquats et bien formés.