Une personne a trouvé la mort et 14 autres ont été blessées dans un « accrochage » entre « habitants du quartier » d’un côté et « candidats à l’émigration clandestine » de l’autre, a annoncé la préfecture de Tanger, selon laquelle les deux groupes se sont affrontés par « jets de pierres ». Le communiqué, qui évoque un « différend » entre membres « des deux parties » -sans autre précision-, ne fournit aucune indication sur l’identité de la victime.
Interrogé par l’AFP, Hicham Rachidi, fondateur du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et des migrants (Gadem), a affirmé qu’il s’agissait d’un ressortissant sénégalais. Parmi les blessés, « un Ivoirien a par ailleurs été hospitalisé et se trouve dans un état critique », a-t-il ajouté. Il a souligné que des violents heurts s’étaient déjà produits dans ce même secteur (Boukhalef) de Tanger dans la nuit du 15 au 16 août.
Selon un rapport établi par la « plate-forme des associations et communauté des migrants subsahariens au Maroc », au moins cinq personnes avaient été blessées lors de ces précédents affrontements. D’après le document, des personnes « munies de machettes, couteaux et bâtons » s’en étaient pris à des migrants, leur reprochant diverses nuisances (« tapage », « prostitution », « consommation publique d’alcool », occupation illégale de maisons).
Ces heurts « deviennent récurrents », s’est alarmé Hicham Rachidi. Selon lui, « entre 800 et 1.000 migrants » vivent actuellement dans ce secteur périphérique de Tanger, dans l’attente d’une hypothétique traversée vers l’Europe. La préfecture a de son côté annoncé que neuf personnes « des deux parties » avaient été arrêtées après les violences de la nuit dernière. Une enquête a été ouverte.
De vives tensions avaient déjà agité ce quartier fin 2013 après la mort, dans des circonstances confuses, de deux migrants.
Confronté à un afflux aux portes de l’Europe en même temps qu’aux critiques d’ONG, Rabat a entrepris une vaste opération de régularisation, sur l’ensemble de 2014, parmi les 30.000 migrants qui se trouveraient sur son sol.
Fin juin, plus de 16.000 demandes avaient été déposées. Seules 3.000 avaient été acceptées, mais une commission de recours a été mise en place.
L’état se dérobe à sa responsabilité de protéger les citoyens contre le péril noir et ne leur laisse pas le choix .L’état est par conséquent responsable de ce qui est arrivé. Le Maroc n’est pas l’Europe et la misère est mauvaise conseillère…
Les sans papiers ne sont les bien venus nulle part dans le monde et moins encore dans un pays comme le Maroc où un diplômé peut avoir à chômer six ou sept ans avant d’aller à tous les diables.
A Tanger justement, plusieurs marches des citoyens contre le comportement des subsahariens , n’ont servi à rien ;les conséquences malheureuses sont là et tout indique que ce n’est qu’un début.
Déjà,les citoyens ont trop à faire avec les agressions perpétrées en plein jour par les voyous ,terroristes civils marocains et voici qu’il faut subir en plus la terreur noire des clandestins.