Mohammed VI derrière ses masques. Le fils de notre ami, tel sera le titre du prochain livre du journaliste Omar Brouksy, disponible dès cette rentrée. L’ouvrage portera sur la monarchie et est présenté par l’auteur comme un « bilan critique, relevant les réussites, les échecs et les déceptions du nouveau règne ». Préfacée par Gilles Perrault, l’œuvre est également un clin d’œil au livre à succès de l’écrivain français, Notre ami le roi, très critique envers Hassan II.
Des nouveautés concernant la monarchie au rendez-vous
Fruit de plusieurs années d’enquête, le livre permet d’arriver au constat que le nouveau règne « a été marqué par une certaine déception », explique l’auteur. Regrettant que « beaucoup de choses auraient pu être faites, mais la nature du régime l’en a empêché, dont notamment l’entourage du roi ». Tout en nuançant et en avouant que certaines avancées notables ont été remarquées, le livre permettra néanmoins de réaffirmer certaines vérités, « mais aussi d’en révéler des nouvelles », promet Omar Brousky.
Politique d’intimidation et censure
Alors même que le livre n’est toujours pas disponible dans les librairies, certains confères sont déjà à couteaux tirés. « Offense de la monarchie », « brûlot anti-monarchique », les grands mots sont déjà sortis. Des réactions qui intriguent l’auteur : « c’est incroyable comme on peut reprocher à quelqu’un de faire un travail critique, alors même qu’on ne l’a pas lu ». Pour insister ensuite : « Le livre dont il est question ne sera pas contre le roi, mais sur le roi. Je n’ai pas de relations personnelles avec le souverain pour m’acharner contre lui ». Par ailleurs, concernant les accusations de s’en prendre à la vie privée du monarque, l’auteur rassure. « Il ne sera pas question de vie intime du roi. C’est un travail de recherche qui porte sur ses actions politiques », explique l’auteur.
Pour rappel, Omar Brouksy, ancien du Journal Hebdomadaire et de l’AFP, s’était vu retirer son accréditation presse au Maroc. Le ministre de la Communication avait avancé comme argument que le journaliste avait parlé de « candidats du PAM proches du palais royal ». Ce qui n’a pas plu en haut lieu.
Nul n’ignore pour qui travaille Gilles Perrault et certaines plumes « accréditées » AFP. Que ce livre soit « préfacé »Perrault en dit pal mal sur ce soit-disant brûlot qui ressemble à une commande signée pour le fun par un marocain.Ce téléguidage « on behind the screen » est aussi vieux que le métier de journaliste »dit bien informé » ou de source étrangère bien rémunéré.Il faut bien croûter.Les marocains n’ont nul besoin qu’on leur explique depuis Paris,Alger ou Standford ce qu’ils vivent au quotidien.Que les commanditaires se rassurent et s’occupent de plus prêt des bérets algériens du côté de la Libye ou de la dernière révolution de palais à la Mouradia qui a vu un limogeage spectaculaire de Belkhadem,ex-conseiller spécial du président,ex-ministre d’état,ex-membre très important du bureau politique du FLN.Pas de journaliste de l’AFP pour écrire sur cette soixante d’années de règne d’une armée qui n’a jamais lâché le pouvoir car le Maroc ne pratique pas le journalisme rémunéré.