Kent Brantly, un médecin américain, et l’infirmière l’accompagnant, Nancy Writebol, avaient contracté le virus Ebola alors qu’ils travaillaient en mission au Liberia.
Après avoir été rapatriés aux États-Unis, ceux-ci se sont vus inoculer le traitement expérimental, le Zmapp, qui n’existe qu’en quantités extrêmement limitées, et qui n’avait été auparavant testé que sur des singes.
Durant la conférence de presse qu’il a tenu à sa sortie de l’hôpital, le médecin américain est apparu en bonne santé, et a enlacé les membres de l’équipe médicale présente, preuve que ni lui ni Nancy Writebol ne sont contagieux et ne portent le virus Ebola.
Trois autres doses du traitement servent actuellement à soigner trois médecins libériens, le Liberia étant le pays d’Afrique de l’Ouest le plus touché par l’Ebola.
Les stocks de Zmapp sont cependant épuisés, et un vaccin devrait être mis sur le marché courant 2015, si les essais cliniques débutant en septembre se révèlent concluants. Il faudra cependant plusieurs mois avant de pouvoir reconstituer un stock de Zmapp.
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