Des infirmiers du CHU d’Oujda ont observé un arrêt de travail de deux heures, le mercredi 13 août dans les locaux dudit centre, inaugurés en juillet dernier. Ils n’ont pas été rémunérés depuis janvier 2014. Selon le quotidien l’Économiste du vendredi 15 août, les manifestants ont expliqué qu’ils ont signé les procès-verbaux de prise de service le 2 janvier et depuis, ils attendent que leur situation financière soit régularisée ».
Autres motifs de ce sit-in de protestation, les primes de garde et couverture médicale non perçues par les polyvalents et anesthésistes du CHU contrairement aux autres infirmiers du ministère de la Santé. Egalement, les infirmiers demandent à être affectés aux postes pour lesquels ils ont été recrutés. Ils sont au nombre de 300 infirmiers embauchés cette année (sages femme, techniciens de radiologie, d’hygiène, de psychiatrie etc.) et occupant des postes provisoires depuis le 15 janvier. Une situation restée inchangée depuis pour certains.
Toujours selon l’Économiste, le directeur a répondu au SG du syndicat national de la santé expliquant que le retard dans le paiement est dû au nombre important des départements impliqués dans l’élaboration des arrêtés. Aussi le directeur du centre met en avant la nécessité de former au préalable les cadres financiers du CHU sur les procédures à suivre. Une explication qui a du mal à passer auprès des protestants.
Ils sont sérieux ? Je suis de la ville d’Oujda et je peux vous garantir que seul le service de radiologie était fonctionnel avant l’inauguration officiel du CHU par sa majesté. Et pour la garde il faut savoir que les urgences ne sont pas encore fonctionnelles et le CHU ferme ses portes au public à 16h en semaine, et reste fermé le weekend. Il faudra trouver une autre excuse pour arrêter le travail, entre signer un PV et travailler réellement il se passe des moins comme c’était le cas ici.