Mustapha Meziani, un étudiant qui était cité dans l’affaire de l’assassinat d’Abderrahim Hasnaoui vient de décéder à Fès, des suites d’une grève de la faim qui aura duré 72 jours alors qu’il était en détention. Le militant bassiste (Annahj Démocrati Al-Qaïdi) contestait sa détention, qu’il considérait comme une « punition pour ses activités politiques », mais aussi le refus des autorités marocaines de lui permettre de s’inscrire à l’université.
L’administration pénitentiaire accusée par l’AMDH
Depuis quelques semaines, les camarades de sa section s’inquiétaient de la dégradation de la santé du militant. Ce dernier avait été transféré le 4 août au CHU de Fès. L’AMDH a publié un communiqué rendant responsable les autorités, notamment l’administration pénitentiaire, de la mort du militant de gauche. Ce à quoi ladite administration répond que le détenu a « bénéficié jusqu’à son décès de plusieurs soins et examens médicaux, dont les frais ont été pris en charge par l’administration de l’établissement pénitentiaire ».
Affaire d’assassinat
Pour rappel, le 24 avril dernier, des affrontements avait éclaté entre des groupes d’étudiants d’Attajdid Attolabi (islamiste, affilé au PJD) et Annahj Démocrati Al-Qaïdi (extrême gauche) à la faculté Dar El Mehrez à Fès. L’étudiant PJDiste Abderrahim Hasnaoui y avait trouvé la mort. Suite à cette affaire, trois suspects, des militants de gauche, ont été interpellés par la justice et ont été poursuivis pour homicide volontaire avec préméditation. Le défunt Mustapha Meziani en faisait partie.
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Quelle triste fâcheuse histoire quand
est ce que notre système justicière va nous traiter comme des êtres humains et
non pas comme des bestiaux? Ils laissent
des jeunes mourir a petit feu à croire que les personnes qui gèrent notre appareille
judiciaire sont des robots non pas des êtres !!! C’est un scandaleux