Le Maroc serait-il sur le point de perdre son statut de destination préférée des Français ? Le coût de la vie de plus en plus élevé au Maroc pourrait contraindre les Français « aux revenus modestes » qui veulent s’expatrier dans le royaume à revoir leur plan. C’est ce que rapporte un article du site LePoint.fr. L’argumentaire se base sur le classement récemment établi par le cabinet de consulting Mercer dans lequel Rabat et Casablanca figurent parmi les villes les plus chères de la planète.
Selon ce cabinet, Casablanca serait la 107e ville la plus onéreuse au monde, soit une progression de 18 rangs par rapport à son classement de l’année 2013. Rabat, quant à elle, se classe à la 163e place de l’étude et gagne sept places en un an. L’étude de Mercer a été menée sur la base de la comparaison des coûts de plus de 200 biens et services, parmi lesquels le logement, le transport, la nourriture, l’habillement et les loisirs.
L’immobilier hors de prix
Parmi les éléments qui pourraient décourager les Français modestes, la flambée des prix de l’immobilier dans les grandes villes du royaume. « Le royaume n’est plus l’eldorado immobilier qu’il a été », souligne l’article sur le site. Dans les villes de Casablanca, Marrakech et Agadir, il faut en effet débourser mensuellement entre 670 et 800 euros pour payer le loyer d’un appartement de 100 m², et un peu plus s’il est meublé (135 à 180 euros supplémentaires).
Mais ce qui fait la particularité des villes touristiques comme Agadir et Marrakech, c’est que les propriétaires, pour se faire plus d’argent, « préfèrent la location meublée de courte durée aux touristes de passage ». Une façon de procéder qui complique la vie des Français, qui recherchent des appartements vides à louer. Pour LePoint.fr, il est encore moins facile de construire au Maroc, l’administration étant très pointilleuse dans les procédures pour la construction de biens immobiliers.
Plus de 2 000 euros par an pour l’éducation
Hormis le prix de l’immobilier, c’est le système de santé marocain qui est pointé du doigt. Jugé « extrêmement basique », ce système oblige la plupart des expatriés à souscrire à « une assurance-santé complémentaire » dont le prix est estimé entre 1 000 et 2 000 euros par an pour un Français à l’étranger, l’assurance-décès y compris.
Les dépenses liées à l’éducation dans le royaume ne sont pas en reste. Selon le site, la scolarité des enfants des expatriés français dans les établissements français sur le territoire marocain « coûte très cher ». Il faut un budget de 2 000 à 2 500 euros annuel auquel vient s’ajouter les 1 520 euros à payer pour le doit d’inscription en première année.
Toutefois, si la vie au Maroc peut constituer une charge financière considérable pour les expatriés français aux revenus modestes en quête d’exil, elle peut être aussi une aubaine en terme d’avantages fiscaux qu’il offre, avance le site français. En effet, le royaume offre une réduction de 40 % sur l’impôt sur le revenu des expatriés et de 80 aux retraités bénéficiant d’une pension d’origine étrangère. Selon LePoint.fr, cela explique pourquoi il y a aujourd’hui plus de 80 000 Français dont 25 % des retraités à être installés dans le royaume.
Ça restera toujours moins cher que la vie en France, et le Maroc se modernise de plus en plus c’est normal que les prix augmentent du moment que les besoins basiques restent subventionnés pour les marocains pauvres qui sont bsp plus exposés à une hausse des prix.
Et vive la diversité qui est une richesse!
Par contre ceux qui votent FN en France, le Maroc s’en passerai bien merci.