C’est au palais royal de Casablanca, ce mercredi 16 juillet, qu’a lieu l’installation officielle du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique. Ladite instance sera présidée par le conseiller du roi Omar Azziman et sera composée de 92 membres représentant les différents secteurs concernés.
Le Conseil supérieur de l’éducation se composera de treize membres choisis, en leur qualité de ministres et directeurs d’établissements publics, de vingt experts et spécialistes nommés par Mohammed VI, de quatre membres nommés par les présidents des deux chambres du parlement et enfin de 55 membres nommés par le chef du gouvernement sur proposition des départements, des établissements et des organismes concernés.
Parmi les personnes représentants le parlement, on retrouve un député du PJD, Mohammed Yatim, Hamid Saadaoui du Mouvement Populaire, et enfin Hakim Benchemass et Samir Belfkih, tous les deux députés du PAM. Quant aux vingt experts nommés par le roi, il y a Nourredine Ayouch, principal défenseur de l’institutionnalisation de la darija, ou encore Nourredine Sail, directeur du CCM annoncé partant, ainsi que d’autres professeurs et spécialistes. Et enfin, pour ceux nommés par le chef du gouvernement sur proposition de la société civile et des syndicats, on retrouve, parmi tant d’autres, Miriem Bensaleh, patronne de la CGEM, Abdelilah El Halouti de l’UNTM (Union National du Travail au Maroc), et la parlementaire du PJD, Amina Maa El Ainaine.
D’accord, mais quelle sera la mission de ce conseil au juste? Quelles réformes seront envisagées et dans quel délai?