Les recettes de l'ONMT pour développer le tourisme au Maroc

Le ministère du tourisme et l’ONMT viennent de dévoiler leurs projets à venir.

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Le secteur des croisières souffrent de mauvaises pratiques et d'une mauvaise réputation au Maroc Crédit : Wikipedia.

Tourisme de croisière, label Maroc et salon du tourisme ont été évoqués lors du conseil d’administration de l’Office national marocain du tourisme (ONMT) qui s’est tenu le 7 juillet.

Le ministre du Tourisme Lahcen Haddad, qui a présidé l’événement, a annoncé le développement de la « marque Maroc » pour diffuser une image uniforme du pays à l’étranger. L’association marocaine du marketing et de la communication (AMMC) qui travaille sur le projet s’inspire de ce que la Turquie, l’Espagne ou la Grande-Bretagne ont mis en place. « Pour l’aspect touristique du label, l’idée est que les étrangers puissent identifier le Maroc en quelques mots, en quelques images », nous explique Khalid Baddou, président de l’association qui prévoit de réaliser une étude de perception du pays au niveau national et international.

Développer le tourisme de croisière

L’accent a aussi été mis sur le développement du tourisme de croisière qui concerne pour le moment entre 350 000 et 400 000 touristes par an. Des chiffres bas en comparaison à d’autres pays méditerranéens : « Le terminal de la Goulette en Tunisie accueille déjà pas moins de 500 000 visiteurs et plus de 600 000 sont prévus pour l’année 2014 », assure Yassine Oujaoura, d’Alizés Travel, spécialiste des croisières. Le développement de ce secteur nécessite la construction de nouveaux équipements. « Que ce soit pour Casablanca, Tanger ou Agadir, les ports marocains manquent d’infrastructures », explique Yassine Oujaoura. Il prend l’exemple de Casablanca qui selon lui doit être plus qu’une simple escale : « Il faut que les touristes puissent embarquer de Casablanca après un séjour au Maroc ou débarquer à Casablanca et enchaîner avec un séjour avant de prendre l’avion. Or, pour assurer ce genre de prestations, il faut avoir une infrastructure convenable, chose qui n’est pas le cas en l’absence d’une gare maritime en bonne et due forme avec un terminal passagers digne de ce nom. »

Des hôteliers qui ne paient pas leur taxe

Le CA a également acté l’organisation d’un salon du tourisme, organisé à Casablanca ou à Marrakech, et la création d’une délégation à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour toucher davantage le continent africain.

Mais l’événement était aussi l’occasion de tirer la sonnette d’alarme sur les hôteliers qui paient leur taxe de promotion touristique (TPT) en retard. « Certains hôtels accusent des retards de paiement de 2 à 3 ans », a précisé le ministre. « Il se peut que certains hôtels en difficulté paient en retard mais on ne peut pas généraliser. La majorité, plus de 90 % à mon avis, paient sans retard », affirme Abdelaziz Samim, directeur de la Fédération nationale de l’industrie hôtelière. Autre problème : des établissements sous-estiment leur nombre de nuitées lors de leur déclaration. Alors que l’ONMT demande des sanctions, le ministre a assuré se pencher sur le dossier avec son homologue du ministère des Finances.

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  • Autre problème : des établissements sous-estiment leur nombre de nuitées lors de leur déclaration. Alors que l’ONMT demande des sanctions, le ministre a assuré se pencher sur le dossier avec son homologue du ministère des Finances.

    c est vrai que dans ce pays la corruption des fonctionnaires n existe pas ni celle de ses dirigeants