Le drame a été évité de peu lors du dernier congrès de la jeunesse ittihadie qui se déroulait du 4 au 6 juillet à Bouznika. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce que des personnes « venues d’Agadir », a indiqué un jeune militant à TelQuel, ne montent sur scène dimanche pour perturber le congrès. Bilan : bastonnade, usage d’une bombe lacrymogène et scandale dans la presse. Face à cette situation, les organisateurs ont préféré reporter l’élection du comité central à une date indéterminée. Cette élection n’est pas de la moindre importance, puisqu’il s’agit « d’élire le secrétaire général de la chabiba », nous explique encore ce militant.
Ce dernier, tenant à son anonymat, accuse les fauteurs de trouble d’être proches de la députée Hasnaa Abu Zaid. Pour sa part, la parlementaire est restée injoignable lundi et mardi. Au sein du parti, le silence radio prévaut : personne n’a accepté de témoigner autrement qu’anonymement. Car les enjeux sont de taille et l’ambiance pour le moins tendue.
Un autre ittihadi témoin des événements nous explique que « derrière tous ces événements, il n’y a ni idéologie, ni position politique, juste des revendications d’ordre personnel de la part de gens souhaitant placer leur pions aux commandes de la chabiba ».
Par ailleurs, il est à noter que le congrès de la jeunesse de l’USFP a été boycotté par les partisans d’Ahmed Zaidi.
ça c’est de la politique ou je ne m’y connais pas…