A la rentrée prochaine, les lycéens pourront inaugurer la première année du baccalauréat professionnel. Le 3 juillet, Rachid Belmokhtar, ministre de l’Éducation nationale organisait une conférence de presse pour le lancement du « bac pro ». L’objectif annoncé est de répondre aux problèmes de l’inadéquation des compétences par rapport au marché du travail.
Le baccalauréat professionnel permettra aux élèves de choisir un cursus entre la formation professionnelle ou l’enseignement universitaire. Le choix de cette orientation sera possible après l’année de tronc commun, commune avec la filière scientifique. Après cela, l’élève aura à choisir entre quatre disciplines : la maintenance industrielle, l’industrie mécanique, la gestion des terrains agricoles, et l’industrie aéronautique. Dans un premier temps, cette nouvelle filière ne sera proposée que dans certaines villes : Casablanca, Rabat, Salé, Tanger et Tétouan.
« Grave danger »
Durant la conférence, le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi, n’a pas manqué de rappeler le bilan désastreux des universités :
Les licenciés dans les universités continuent, après leur cursus, à dépendre de leurs parents et de la société.
Daoudi a également noté l’augmentation cette année de 9 % du nombre des jeunes détenteurs d’un baccalauréat littéraire. Et de commenter : « si la situation persiste, nous encourons un grave danger ».
« Usines à chômeurs »
La volonté conjointe du ministre de l’Éducation nationale et celui de l’enseignement supérieur d’instaurer le baccalauréat professionnel n’est pas anodine. En août 2013, Mohamed VI se félicitait dans son discours « des résultats positifs qui ont été enregistrés dans les domaines de formation professionnelle et technique de l’artisanat. » Précisant que ces domaines assuraient aux candidats « avec ou sans baccalauréat », un accès rapide et direct à l’emploi. Le souverain étaient même allé jusqu’à qualifier les universités d‘« usines à chômeurs. »
Ca ne sert vraiment a rien! Les gens au bout de leurs Master et ils savent pas ce qu’ils veulent faire comme boulot après. Imaginez alors des adolescents! Ca va trop limiter leurs orientations après. Le système éducatif au Maroc est assez nul, améliorez le en suivant des modèles plutôt bons (ps: le system français n’en fait pas partie mais on le suit kan meme), ou laisser le tel qu’il est.