« Le royaume du Maroc, partie fondamentale et incontournable à ce différend régional, ne se sent aucunement concerné par cette décision unilatérale qu’il rejette totalement« , a déclaré le ministère des Affaires étrangères et de la coopération (Maec) dans un communiqué cité par l’agence officielle MAP. Affirmant que l’UA ne dispose d' »aucune base juridique ni fondement politique ou légitimité morale pour intervenir de quelque manière que ce soit dans ce dossier », le texte juge que « le processus de recherche d’une solution politique définitive (…) est du ressort exclusif de l’ONU« .
« Antimarocanisme primaire »
L’UA fait preuve d’un « parti pris radical et injustifié » et ses « positions (…) sont en contradiction avec le processus onusien en cours », poursuit Rabat, qui accuse « certaines parties connues pour leur antimarocanisme primaire » de prendre « en otage l’agenda de l’organisation panafricaine« .
Le Maroc s’est retiré de l’UA (alors OUA, ndlr) en 1984 pour protester contre la reconnaissance par cette instance de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), et ne l’a pas réintégrée depuis. L’UA vient de se doter d’un « envoyé spécial » pour le Sahara en la personne de l’ancien président mozambicain Joaquim Chissano, « un fervent défenseur de la thèse séparatiste« , selon la presse nationale.
Pourquoi le Maroc ne revendique pas les terres Marocaines occupée par l’Algérie ?