Pour les parents marocains qui souhaitent offrir une éducation ouverte sur l’étranger, le choix est déjà large entre les établissements français, espagnol, américain ou italien. Mais l’école belge de Casablanca étant francophone, elle sera tout particulièrement un concurrent du lycée français Lyautey, une véritable institution sur place.
Faiblesse démographique de la communauté belge de Casablanca oblige, le directeur de l’établissement Etienne Crousse met d’ailleurs bien en avant l’argument de la nouveauté dans ce marché éducatif occidental à destinations des familles aisées, et parle d’ « offrir à de nombreuses familles marocaines la possibilité de bénéficier d’une nouvelle offre éducative au Maroc ».
L’éducation à la belge
Présentée le 23 mai dernier lors d’une conférence de presse par Charles Houard, le délégué de la fédération Wallonie-Bruxelles au Maroc, la création de cette école découle d’un accord signé deux jours plus tôt entre le gouvernement marocain et le gouvernement de la Communauté française de Belgique. Lequel compte bien assigner à l’école belge de Casablanca le rôle de faire entendre un style belge différent, dans ce concert de « missions » étrangères.
Mais cette nouveauté, où réside-t-elle au juste ? Le cursus, qui permettra de scolariser des enfants depuis le pré-scolaire jusqu’au baccalauréat, mise sur l’éducation par le comportement plus que par l’instruction « brute » : « les objectifs viseront autant l’acquisition des savoir-faire et des savoir-être que l’acquisition des savoirs », insiste E. Crousse. Revendiquant le respect des rythmes d’apprentissage de l’enfant, E. Crousse brosse le portrait d’une éducation qui refuse l’élitisme éliminatoire.
Pour dérouler cet argumentaire, l’école belge de Casablanca organise le week-end du 31 mai et du 1er juin des réunions d’information à destination des parents. Deux questions majeures préoccuperont sans doute les parents : l’admission / les tests de niveaux et les tarifs. Etienne Crousse anticipe sur la première :
« Pour les enfants issus d’un enseignement non belge et pour l’accès aux classes de 2e primaire à 2e secondaire, un test de vérification des niveaux sera organisé courant juin. Ce test permettra de mesurer si le niveau de l’enfant lui permettra de s’adapter au niveau de l’école belge. »
Suspense sur les frais de scolarité
En revanche, silence radio sur les frais de scolarité, qui ne seront révélés qu’après ces réunions d’information. Une chose est sûre, comme en Belgique, la rentrée des classes est fixée au lundi 1er septembre 2014 pour l’école fondamentale (sections maternelle et primaire) et au mardi 2 septembre pour la section secondaire.
Reste une petite particularité : l’école belge de Casablanca ne sera pas réellement dans la capitale économique, mais juste en bordure, entre Dar Bouazza et Tamaris.
Ecole belge de Casablanca
Tamaris, à 9km du Morroco Mall
les frais de scolarités ont été finalement communiqués et ils sont tout simplement démesurés !! pour une école qui se dit soucieuse du social et voulant approter aux parents marocains une nouvelle offre d’éducation qui répond à leurs attentes, je trouve qu’elle a oublié son rôle éducatif pour sombrer dans la soif du gain rapide !! 5000 dhs/mois pour un enfant en maternelle c’est de la folie. que fait le ministère marocain pour l’enseignement privé !!! les parents sont livrés à eux même dans l’absence d’une éducation publique digne de la société marocaine actuelle !!
j’espère sincérement que l’école belge se ressaisira et reverra ses tarifs à la baisse !