Une nouvelle association nommée « Comité pour la protection de la liberté d’expression et de la presse » a été créée le 25 avril lors d’un congrès constitutif à Rabat.
Ce nouveau groupement est né pour lutter contre les abus faits aux journalistes dans l’exercice de leur fonction. Il aura pour mission d’observer, de se documenter et de faire un suivi des cas de violation des droits de la presse et d’expression dans le royaume. Comme l’a indiqué son président Maati Monjib à l’agence espagnole EFE, « il est urgent de créer une association pour aider ceux qui sont victimes de violations de leurs droits d’expression ». Il a notamment pointé du doigt le manque de mobilisation dans le cas de Mustafa Hasnaoui, le journaliste salafiste qui a été condamné à trois ans de prison en vertu de la loi sur le terrorisme. Il a également évoqué la poursuite du journaliste Ali Anouzla accusé d’apologie du terrorisme et dont l’affaire est toujours en cours d’instruction.
Khadija Ryadi membre de l’association
La dite association compte parmi ses membres, la militante Khadija Ryadi, lauréate 2013 du prestigieux prix des Nations unies pour la cause des droits de l’homme mais aussi d’autres journalistes internationaux connus. Des personnalités de la gauche marocaine y font également parti en tant que membres honoraires. A noter que le Maroc occupait le 136ième rang mondial du classement des pays qui respectent la liberté de la presse, selon le dernier rapport de Reporters sans frontières.
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