Smyet bak ?
Mohamed Tahiri.
Smyet mok ?
Mataliie Fassi El Fihri.
Nimirou d’la carte ?
A335008.
Le tennis marocain a perdu son parrain, Mohamed Mjid. Comment l’avez-vous vécu ?
Avec beaucoup d’émotion. Il nous a inculqué énormément de valeurs, parmi lesquelles le respect de la discipline. Mohamed Mjid était comme un deuxième père pour moi, j’ai grandi avec lui. Au tout début de ma carrière, il m’a aidé à avoir des billets d’avion pour pouvoir participer à des tournois. Il n’a jamais épargné aucun effort pour le tennis marocain. Lah yra7mou…
Que faites-vous en ce moment ?
Après l’arrêt définitif de ma carrière professionnelle, j’ai travaillé un an en Espagne, pour ensuite devenir entraîneur national et capitaine pour la coupe Davis. J’essaie dans ce métier de transmettre toute l’expérience que j’ai cumulée à des jeunes qui en ont besoin.
Vous n’êtes pas trop déçu de ne pas avoir atteint les sommets ?
Je suis arrivé à un moment où la barre était très haute, j’avais trois lièvres (Arazi, El Aynaoui, Alami) qui faisaient des quarts de finale de tournois du grand chelem. J’ai aussi eu beaucoup de blessures, et ça a joué sur mon mental. Je gagnais des tournois, mais on n’entendait pas trop parler de moi. Au final, j’estime que j’ai eu une bonne carrière. Aucun regret.
N’est-ce pas un sport de riches ?
Le tennis est accessible à la classe moyenne, mais c’est vrai qu’à une époque, c’était un sport de riches. Depuis que la fédération a pris l’initiative de démocratiser le tennis, l’accès aux clubs est plus facile qu’avant.
Le tennis féminin n’a jamais décollé. Pourquoi ?
Je ne suis pas de cet avis. Bahiya Mouhtassine, par exemple, figurait parmi les 100 premières du WTA. Le plus dur pour les filles, c’est que souvent leurs parents ne les laissent pas voyager à travers le monde. Sauf s’ils sont riches et qu’ils ont les moyens de les accompagner.
Vous êtes plutôt Nadal ou Federer ?
Nadal. Je n’aime pas la nonchalance de Federer, et j’aime le caractère de Nadal. Il s’impose sur le terrain. Il y a beaucoup d’émotions dans ses matchs, il fait un peu plus vibrer le public.
Battriez-vous Serena Williams ?
C’est vrai qu’elle est forte et qu’elle sert à 200 km/h, mais je gagnerais. Le tennis masculin est un peu plus physique, on joue plus sur les angles et les changements de rythme.
Si vous n’aviez pas fait carrière dans le tennis, qu’auriez-vous fait ?
Depuis tout petit, je voulais être joueur professionnel de tennis. Mais vu ma passion pour les avions, j’aurais peut-être fait des études pour devenir pilote.
Les chaînes qataries choisissent des tennismen marocains pour commenter les matchs. Ça vous dirait de rejoindre Karim Alami ?
Au niveau arabe, nous étions les meilleurs, c’est pour ça. Mais je ne peux pas travailler dans un autre pays que le Maroc. Le tennis marocain a besoin de nous, comme il a besoin des gens qui sont à l’étranger. Par contre, ça ne me dérangerait pas d’intervenir sur nos chaînes nationales.
Antécédents 1977. Voit le jour à Rabat 1987. Sacré champion du Maroc catégorie poussins 1994. 2e au classement mondial catégorie juniors 1996. Débute comme professionnel 2005. Meilleur classement ATP : 180e 2010. Capitaine de l’équipe nationale de tennis |
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