L’intervention de la ministre survient à une dizaine de jours du lancement des discussions, au Conseil de Sécurité de l’ONU, sur le renouvellement du mandat de la MINURSO. L’institution onusienne, devra décider du renouvellement du mandat de la mission, qui prend fin le 30 avril, ainsi que de l’ajout éventuel de composantes à celle-ci.
Le plan d’autonomie, « le plus important acquis » des droits de l’Homme au Sahara
Pour Mbarka Bouaida, le plan d’autonomie suggéré par le Maroc permet de mettre en place une pratique au niveau local à travers des : « instances exécutives, législatives, judiciaires compétentes dans divers domaines de la vie sociale, économique et culturelle locale. » Pour la déléguée de Salahedinne Mezouar, la région a notamment bénéficié de la présence de partis politiques, de syndicats ainsi que de deux commissions des droits de l’homme à Laâyoune et à Dakhla.La ministre a également souligné le lien entre développement économique et droits de l’homme citant comme référence, le rapport du Conseil Economique Social et Environnemental (CESE) sur « le nouveau modèle de développement pour les provinces du sud ».
La représentante du RNI a également évoqué le processus de régionalisation qui, selon elle doit s’inscrire « dans le cadre d'une vision globale concernant toutes les régions du Maroc et ce, dans un souci d'équilibre politique et surtout économique ». Elle considère d’ailleurs que ledit processus est un « prolongement » du projet d’autonomie et a indiqué que le projet de décentralisation avait été lancé il y’a une dizaine d’années au royaume.
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