A la veille des élections pour le poste de président de la chambre des représentants, deux membres du PJD accusent Karim Ghellab d’être « un des symboles de l’Etat profond » et « d’organiser sa campagne électorale aux frais du parlement ».
Branle bas de combat entre deux députés du parti de la justice et du développement (PJD) et l’actuel président de la chambre des représentants, Karim Ghellab. Le président du groupe PJD au sein de la première chambre, Abdellah Bouanou a déclaré au journal Assabah que « Ghellab utilise l’argent du parlement pour financer sa campagne électorale à la présidence du parlement ». Il précise également que Ghellab « a organisé sa conférence de presse du mardi pour parler de sa candidature aux frais de l’Etat ». Indigné, le député du Parti de la lampe affirme que « les parlementaires du PJD feront tout leur possible pour élire le candidat de la majorité ».
De son côté, Abdelaziz Aftati a accusé l’istiqlalien d’être « un des symboles de l’Etat profond ». Selon le parlementaire du PJD, « la candidature de Ghellab est anti-démocratique et représente l’hégémonie que souhaite exercer quelques familles sur des institutions telles que la chambre des conseillers ». Pour rappel, la constitution du Royaume autorise tout député, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition à se présenter à ce poste. Par ailleurs, Aftati considère que « Ghellab a été parachuté au parti de l’Istiqlal sans avoir un jour milité pour la démocratie ».
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