La compagnie américaine spécialiste dans la gestion de risques pour les entreprises, Aon a récemment publié la version 2014 de « la carte mondiale des risques politiques ». Le Maroc fait partie des pays à « risque moyen ».
A l’image de pays comme le Brésil, la Colombie ou encore l’Arabie Saoudite, le Maroc figure dans la catégorie des pays au risque moyen. A titre de comparaison, des pays comme l’Algérie ou la Lybie sont des pays à « haut risque » tandis que la Tunisie est considérée comme un pays au risque moyennement haut.
Le Maroc un pays « à risque » d’un point de vue économique…
Selon Aon, le royaume présente sept types de risque pour tout investisseur souhaitant s’y installer. Le premier type de risque est celui relatif au transfert de devises. Pour le spécialistes de la compagnie américaine, le Maroc fait partie des pays où il est difficile d’effectuer des « paiements en devise forte à cause du système d’imposition établi par les régulateurs de l’économie locale ».
Autre risque révélé par Aon, celui du « non-paiement par le gouvernement d’un prêt ou de tout autre engagement financier ». Le secteur bancaire national est considéré par les analystes comme étant vulnérable au même titre que le gouvernement qui serait incapable de stimuler l’économie en cas de crise du marché financier.
…et politique
Pour la compagnie américaine, le Maroc est l’un des pays où « le flux des biens et/ou services risque d’être interrompu » si une « instabilité d’ordre politique, sociale, économique ou environnementale » se profile. L’efficacité du gouvernement, le respect de la loi et les droits de propriété ne sont pas assurés au royaume selon Aon. A noter que cette dimension n’était pas présente dans la précédente version de la carte établie par la compagnie.
La cartes est consultable ici.
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