Les universitaires et les artistes saluent l’œuvre de Mohamed Loakira, lui expriment leur amitié et donnent envie de le relire.
C’est « un des plus grands poètes du Maroc », s’enthousiasme Sanae Ghouati, initiatrice d’un hommage à Mohamed Loakira à l’Université Ibn Tofail de Kénitra et coordinatrice d’un ouvrage collectif sur son œuvre. Sensible à sa voix « tantôt ardemment lyrique à la manière du Majnoun de la poésie arabe quand il s’adresse à sa bien-aimée, tantôt farouchement contestataire, anticonformiste et révolté », elle salue son humanisme et son ancrage dans la culture universelle. Ecrivains, artistes et universitaires sont unanimes dans l’éloge. Le critique Jacques Alessandra est ému par ce « sentiment tragique de la vie ». Le poète Rachid Khaless voit dans Confidences d’automne, « malgré les apparences, un vibrant hommage à la vie ». Kébir Mustapha Ammi confie : « Je ne fus plus le même lecteur après avoir lu Loakira ». « Ta poésie, mon ami, aide le mortel à aimer la vie », clame Abdallah Mdarhri Alaoui. Abdelhak Serhane, Ahmed El Inani et Abdelghani Fennane lui offrent des poèmes. Youssef Wahboun, artiste et nouvelliste, le situe dans la lignée de ceux qui, comme Edmond Amran El Maleh et Abdelkebir Khatibi, ont écrit sur l’art et appelle à rassembler ces textes en volume.
Mohamed Loakira, né en 1945 à Marrakech, est une des plus belles voix de la poésie marocaine en français. Il a contribué à de nombreuses revues (Souffles, Intégral, Pro-Culture, Mawaqif), est l’auteur d’une douzaine de recueils (L’Horizon est d’argile, Semblable à la soif, N’être) et d’une trilogie narrative (L’Esplanade des Saints & Cie, etc.). Il a remporté deux fois le prix Grand Atlas, en 1995 et en 2010. Son œuvre est un creuset où se mêlent conte, chants du Haouz, malhoun et musique gnaouie… A savourer sans modération.
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