Ibrahim Maalouf : « Je dois tout à ma trompette »

Le musicien et compositeur libanais se produira ce mardi 31 mars à l’Hippodrome d’Anfa dans le cadre du festival Jazzablanca. Retour sur le parcours d’un musicien à la carrière atypique.

La trompette est à l’origine de son talent. Sa carrière, Ibrahim Maalouf la doit largement à la trompette conçue par son père, Nassim, qui a la particularité d’avoir un quatrième piston (ndlr : les trompettes classiques n’en ont que trois) et sans laquelle il «  n’aurait jamais fait de scène et aurait fait de la composition  ». La scène qui lui permet, justement, d’exprimer son « malaise et mal être » et de se « libérer de ses angoisses »

Au premier abord, Maalouf, peut être considéré comme un jazzman. Une étiquette qu’il considère comme un « handicap » indiquant que des genres comme le hip-hop, le rock et le hard rock ou encore l’électro sont beaucoup plus présents dans  sa musique.  Maalouf se distingue également dans la composition musicale. Un talent qu’il utilise au service d’autres artistes comme Grand Corps Malade ou pour le septième art, comme en atteste la bande son du film Yves Saint-Laurent, qu’il a composée.

Autre occupation d’Ibrahim Maalouf, les cours de trompette. Il enseigne a des futurs musiciens professionnels à jouer sans partition et «  à se libérer du formatage (ndlr : musical)». L’improvisation est le propre de l’artiste libanais qui « laisse un espace de liberté dans chacun des morceaux que j’ai composé ». La scène, et l’improvisation, sont d’ailleurs « l’aboutissement »  de son cinquième album dont il jouera les morceaux ce soir.

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