Médias et sexualité. Libres, mais pas trop

Médias et sexualité

L’attrait des médias pour les thématiques traitant de la sexualité est l’un des principaux marqueurs de transition. Dans la presse écrite, les féminins sont devenus de véritables prescripteurs, via les rubriques «sexo», proposées par exemple par Illi ou Femmes du Maroc. Sur les ondes, Hit Radio diffuse depuis 2011, tous les soirs du lundi au jeudi, l’émission interactive On t’écoute. Aux commandes, le sexologue et coach Doc Samad, qui répond aux questions des jeunes auditeurs.

Le ton est relativement libre, «bien qu’il y ait des lignes rouges à ne pas dépasser», concède Samad Benalla, qui ne peut évoquer certaines pratiques sur les ondes. «Il ne s’agit pas de répandre un message ou des pratiques venus d’ailleurs», plaide-t-il. Il considère que, dans son cas, il «applique à notre pays, le Maroc, un savoir en matière de questions sexuelles, pour une démarche pédagogique». Signe des temps, même le petit écran commence à être gagné par la question : le sexologue intervient dans une petite rubrique mensuelle, « le dossier médical de Doc Samad », diffusée dans le cadre de l’émission pour jeunes Ajial, sur 2M.

Reste qu’à la télévision, le doc doit s’en tenir à des questions de santé. «La télévision reste la citadelle imprenable», concède le sexologue Aboubakr Harakat, qui répond à des questions touchant à la sexualité sur Atlantic.

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