Loisirs. S’il est né sur Facebook, le social gaming a étendu 
son terrain de jeu aux autres plateformes mobiles et compte 
aujourd’hui des millions d’adeptes. Zoom sur un phénomène online.

Candy Crush, Minion Rush ou Farmville ? Vous n’êtes certainement pas passés à côté de ces jeux qui enflamment les réseaux sociaux depuis quelques années. Ces passe-temps ludiques sont devenus, à force de persévérance et d’idées innovantes, des concurrents sérieux du jeu vidéo conventionnel. Ainsi, la hausse significative de l’utilisation des réseaux sociaux a créé un véritable tremplin pour le secteur du social gaming. Le jeu devient alors plus attrayant grâce à la possibilité de concurrencer ses amis et partager ses exploits, deux options devenues, à force de succès, les caractéristiques communes de cet univers. Un succès qui a impacté durement le marché du jeu vidéo conventionnel qui a connu en 2012, une baisse de 25% environ.

Un succès phénoménal

La recette de cette réussite est simple : des jeux minimalistes, addictifs et qui imposent des petits achats progressifs pour gagner des points en plus. L’utilisateur n’achète donc plus le jeu, mais dépense au fur et à mesure qu’il gravit les niveaux. Un point qui facilite les dépenses répétitives et contribue fortement à la success story de ce phénomène.

En 2011, les jeux sur les réseaux sociaux ont généré plus de 1,3 milliard de dollars de chiffres d’affaires. Si le social gaming connaît une vitesse de diffusion importante sur le Net, c’est qu’il joue souvent la carte de l’émotion et réalise un retour aux sources en réexploitant les concepts populaires de notre enfance, comme le puzzle, les jeux de cartes, les jeux de fermes… C’est donc là le premier facteur qui fait plonger le gamer dans ce monde virtuel. Deuxième point, les développeurs misent sur des graphiques et des effets soignés. Le troisième point de fidélisation des joueurs est certainement le format « saga » du jeu. Le joueur se sent évoluer de niveau en niveau au sein d’une histoire divisée en plusieurs épisodes. Dernier argument de taille, ces jeux vidéo sociaux ne nécessitent pas une immersion spéciale dans le monde du gaming. A la portée du grand public, ils sont rès faciles à adopter !

Ainsi le social gaming est la nouvelle tendance du jeu vidéo, révélant un nouveau mode de jeu, plus participatif et plus cozy. Le social gaming réalise donc un net changement dans le paysage du jeu vidéo, longtemps condamné à être monopolisé par des noms comme Ubisoft ou Electronic Arts. Aujourd’hui, c’est de Zynga ou encore Pretty Simple qu’on parle, des start-ups qui ont émergé dans le domaine et qui grandissent chaque jour un peu plus. Les accros n’ont pas fini d’avaler des bonbons !